Mon travail n'existe que par la lumière ! Références artistiques

par FABIEN CORFMAT  -  22 Novembre 2019, 13:43  -  #RÉFÉRENCE ARTISTIQUE

La lumière artificielle a envahi le champ des arts plastiques. Devenue la matière même d'œuvres d'art, elle a ses explorateurs et ses manipulateurs

Shigeo Fukuda (1932-2009), Lunch with a helmet on (Déjeuner avec un casque), 1987, 844 couverts soudés (fourchettes, cuillères et couteaux en acier inoxydable), 186x79x108 cm

La lumière est condition du visible. Elle est ce qui autorise la perception des formes et des limites tant des objets que des espaces.

 

Progressivement, les artistes et architectes se sont émancipés de la signification spirituelle attachée à la lumière pour favoriser une expérience sensorielle et perceptive. L'histoire de la peinture, par exemple, est jalonnée d'œuvres qui confèrent une place centrale au jeu entre ombres et lumières, depuis les recherches sur le clair-obscur des peintres de la Renaissance (Le Caravage, Georges de La Tour, Rembrandt) jusqu’à l’expression de la sensation lumineuse par Turner ou Monet.

 

Le rôle joué par la lumière dans l’art est par ailleurs inextricablement lié à l’approfondissement de sa connaissance scientifique et à l'apparition de technologies l’exploitant, entre autres à l'origine de nouvelles voies d’expression comme la photographie ou le cinéma.

Bertrand Lamarche, Réplique (Baphomètre), 2008

 

László Moholy-Nagy avec son Modulateur- Espace-Lumière

László Moholy-Nagy avec son Modulateur- Espace-Lumière

L’Ombre (de moi-même) de Philippe Ramette, 2007
Tim NOBLE & Sue WEBSTER     :  Changements d'humeur brutaux , 2009-2010, escabeaux en bois, bois mis au rebut, projecteur de lumière

Tim NOBLE & Sue WEBSTER : Changements d'humeur brutaux , 2009-2010, escabeaux en bois, bois mis au rebut, projecteur de lumière

KERTESZ André (1894-1985),  Autoportrait en ombres, 1927, épreuve gélatino-argentique tirée dans les années 1970.

KERTESZ André (1894-1985), Autoportrait en ombres, 1927, épreuve gélatino-argentique tirée dans les années 1970.

Bill Viola, «Sleep of Reason», 1998.

Bill Viola, «Sleep of Reason», 1998.

Dan Flavin, Untitled (to Henri Matisse), 1964. Pink, yellow, blue and green fluorescent light

Dan Flavin, Untitled (to Henri Matisse), 1964. Pink, yellow, blue and green fluorescent light

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